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Le virus du Nil au Burkina Faso

Publié le 23 novembre 2016 - Écrit par Lise Anctil et Nil Voyer, Volontaires UPA Développement international

Catégorie :

  • Terres à terres

Il y a 35 ans, nous partions pour le Pérou et nous sommes maintenant au Burkina Faso! Serait-ce un virus ou une piqûre quelconque? La bougeotte nous a repris après avoir exploité une ferme laitière au Bic dans le Bas-Saint-Laurent.

Au printemps 2016, je reçois une offre d’UPA DI et Lise peut aussi avoir un mandat. C’est ainsi que Lise s’est retrouvée à Dédougou pour un mois et moi à Bobo Dioulasso pour un an. Le mandat de Lise était d’accompagner l’UGCPA-BM dans leur recherche de solutions au problème d’inefficacité dans leur service de comptabilité. En juillet, Lise retourne au Québec afin de finaliser sa retraite du service de comptabilité de l’UPA du Bas-Saint-Laurent. En octobre, retour en Afrique pour me rejoindre jusqu’à la fin de son mandat en juin 2017. Nous voilà enfin réunis! Lise pourra encore être utile à l’UGCPA-BM et auprès d’Agropol où je réalise mon mandat. Une seule note négative dans cette belle aventure : les enfants qui eux sont au Québec!

Le Burkina Faso, pays d’Afrique de l’Ouest, est enclavé entre la région sahélienne, la Côte D’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin. Sans accès à la mer, il est dépendant des autres nations pour ses approvisionnements électriques et pétroliers, ce qui rend son industrialisation difficile.

Mon mandat consiste à appuyer le développement de la filière oléoprotéagineuse (soja, tournesol) initiée par le groupe AVRIL (filière française) afin d’impliquer les producteurs dans cette industrie. J’essaie, en toute humilité, d’accompagner ces producteurs dans la formation de regroupements au rythme africain et en respectant leurs coutumes.

En agriculture, la saison des pluies d’environ quatre mois est très agressive pour les cultures et les sols qui sont pauvres. C’est une agriculture de subsistance. Ils cultivent pour leurs besoins et subsister durant la longue saison sèche. De plus, il est impossible pour un producteur dynamique de progresser en acquérant les terres rendues disponibles par ses voisins, n’ayant aucun titre de propriété à donner en garantie.

Les gens sont très amicaux et les producteurs sont très conscientisés à l’entraide. Ils échangent déjà des services par nécessité, car tout se fait manuellement. Il va de soi qu’ils sont ouverts aux regroupements. Souhaitons un développement à la hauteur de leurs possibilités au peuple burkinabé.

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