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L’Union des forces offre toujours une meilleure coopération

Publié le 25 janvier 2017 - Écrit par André D. Beaudoin, Secrétaire général

Catégorie :

  • Terres à terres

C’est, en quelque sorte, la compréhension des membres de l’Alliance agricole internationale (AAI), née il y a douze ans. Les trois membres fondateurs sont le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et l’Union des producteurs agricoles développement international (UPA DI). Nous nous sommes convaincus à l’époque qu’en matière de coopération internationale en agriculture, nous avions plus à offrir ensemble que chacun isolément. La jeune histoire de cette organisation nous a donné raison.

Le 1er décembre dernier, l’AAI a tenu sa première rencontre d’échange avec une cinquantaine de personnes : universitaires, praticiens du développement, bailleurs de fonds et quelques représentants des partenaires provenant du terrain. L’AAI a partagé les résultats de trois projets. Le premier, le programme d’incitations agricoles et agroenvironnementales en Haïti. Le deuxième porte sur l’augmentation de la production et la mise en œuvre de services collectifs pour les producteurs de riz de la Vallée du fleuve Sénégal. Le troisième, réalisé au Mali, vient en appui aux coopératives, leur permettant de se professionnaliser en tant qu’entrepreneur collectif.

Les participants ont également échangé leurs vues sur les questions environnementales et les changements climatiques. Ils ont aussi discuté d’égalité entre les genres. D’ailleurs, les femmes africaines présentes nous ont rappelé que pour qu’il y ait égalité, il faut qu’il y ait partage des tâches. L’une d’elles s’est questionnée sur l’intérêt d’avoir une reconnaissance professionnelle en tant qu’agricultrice si elle devait payer le prix du double emploi pour l’obtenir. « Lorsque je reviens du champ, j’ai tout le travail de la maison qui m’attend avec les enfants ».

On pourrait se demander pourquoi autant de brassage d’idées, pourquoi tenter d’améliorer notre coopération. La réponse se trouve dans des données qui nous échappent trop souvent :

La production agricole devra augmenter de 60 % d’ici 2050 pour faire face aux effets combinés de la croissance démographique et des changements climatiques. De plus, si nous voulons véritablement éliminer la pauvreté dans le monde, il faut prendre toute la mesure du fait que 70 % des plus démunis de la planète vivent dans le monde rural, dont 80 % d’entre eux pratiquent l’agriculture. La moitié est des femmes.

En quelque sorte, la faim justifie les moyens à prendre pour changer la donne.

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