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Non, mais « kossa » donne la coopération?

Published on 26 April 2017 - By Alexandre Anctil, Producteur ovin, Bas-Saint-Laurent

Category :

  • Terres à terres

On y a bien pensé et repensé. On a hésité. Et notre curiosité nous a fait basculer, tout doucement, sans qu’on ne s’en rende compte, dans le monde de la coopération volontaire. La véritable et sincère coopération de paysan à paysan d’UPA DI. Eux, Djan et Zoumité, deux jeunes producteurs leaders du Burkina Faso et moi, l’éleveur ovin québécois au passé d’agent syndical de l’UPA, ainsi que ma famille…

Ces deux producteurs étaient délégués par l’Union des groupements pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhoun (UGCPA/BM), partenaire d’UPA DI depuis presque 25 ans.

Nous avons donc accueilli l’été dernier, pendant plus de deux mois, ces deux vaillants Africains, intéressés, assidus, sérieux dans leur démarche d’apprentissage. Faisant preuve de générosité et d’empathie, nous nous sommes rapidement retrouvés non plus avec des stagiaires, mais bien avec des amis à aider et à supporter. Ces éleveurs d’une région semi-désertique tentent graduellement de remplacer l’ancestrale pratique de divagation des animaux, où les troupeaux se baladent comme bon leur semble, par une pratique d’élevage en enclos. Pour une question de sécurité routière, parce que les conflits d’usage sont plus fréquents et aussi parce qu’il est possible de faire mieux et d’ainsi améliorer les conditions de vie de la famille avec ces petits élevages ovins.

Il n’a pas fallu bien longtemps avant que Djan et Zoumité aient cette même préoccupation à notre égard, qu’ils nous aident et fassent de leur mieux pour assurer le bon fonctionnement de notre ferme. La vraie coopération comme je disais. Mais au-delà, qu’allaient-ils retirer de cette expérience? Tout peut sembler tellement éloigné, opposé même, moi avec mes gros tracteurs, eux avec leurs bœufs, mon cheptel de 1000 têtes, les leurs à moins d’une trentaine…

En février, à l’occasion d’une mission de renforcement des pratiques d’élevage réalisée parmi eux, au Burkina Faso, j’ai compris. Les conseils prodigués à la trentaine d’éleveurs et d’éleveuses ont tourné autour des conditions environnementales des animaux (humidité, ombre, aération), de consanguinité, d’alimentation, de groupage des animaux, de sélection génétique et de scénarios technico-économiques.

À une échelle différente, nous vivons des réalités bien plus semblables qu’il n’y parait. Nous sommes frères de terre. Et notre coup de main fait une différence. Une vraie. J’y retourne!

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